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Marc Maesschalck
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L'idéalisme allemand

Le fil conducteur des recherches menées sur l'idéalisme allemand est la détermination tant compréhensive qu'extensive du point de vue spéculatif sur les limitations de la raison déjà mises en évidence par la philosophie critique de Kant. C'est pourquoi ces recherches ont privilégié ce qu'il est convenu de nommer l'idéalisme post-kantien ou, au sens donné à ce terme par Schelling en 1800, l'idéalisme transcendantal.

On retrouve dans ces recherches l'équilibre général recherché grâce à l'asymétrie entre les pôles noétique et noématique du jugement. C'est ainsi que l'idéalisme dit objectif de Schelling a d'abord été étudié selon son versant le plus spéculatif, à savoir la possibilité d'une pensée de l'absolu comme auto-révélation de soi dans la raison finie (1989). Ensuite, il a été relu comme processus d'objectivation de cette forme spéculative d'auto-transcendance de la raison dans le destin historique de la conscience collective (1992). Ensuite, l'idéalisme subjectif de Fichte a été étudié selon son versant pratique et populaire de manière à mettre en évidence l'orientation éthique de la solution réflexive apportée à l'indécidabilité du désir humain (1996). Ensuite, il a été relu spéculativement comme processus d'affirmation d'une forme de croyance philosophique dans la destination éthique du monde, la "religion philosophique" (2000). On est ainsi passé d'une relecture de la modernité comme principe d'autonomie de la raison (ad extra, puis ad intra - 1992) à une reformulation de l'idéalisme transcendantal comme anticipation des limitations communautaires de l'ordre du jugement pratique (2001).

 

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